Le début des problèmes

Dans un coin sombre de la cité naine, à l'abri des regards indiscrets, J'attendais le client qui m'avais donné rendez-vous la veille. Cela faisait maintenant 13 minutes que je me croisais les bras appuyé sur le mur de la ruelle et l'homme ne s'était toujours pas présenté. "C'est louche... il avait l'air à vraiment tenir que je sois à cette endroit précis...". N'en pouvant plus, je m'apprêtai à quitter les lieux lorsque je sentis de curieuses vibrations dans la terre, un peu trop familière à mon goût. "Des gardes...".

Je n'avais vraiment pas de temps à leur donner, alors je piquai en courant vers la droite. En sortant de la ruelle, j'aperçus du coin de l'œil le client qui dirigeait une troupe composée d'au moins dix gardes vers moi. Je savais que trop bien ce qu'ils feraient en me voyant. En quelques secondes à peine, j'entendis siffler des projectiles de pierre partout dans la rue inoccupé à cette heure tardive. "Vu le nombre de gardes, je vais devoir partir un peu plus vite que prévu...". Rapidement, je me retournai vers mes poursuivants et touchai le sol de mes deux mains. Je commandai à la pierre de suivre et levai brusquement les bras vers le ciel; un épais mur de pierre se leva devant moi, ce qui les ralentirais le temps que je bifurque chez moi prendre mes affaires.

Quelques rues plus loin, j'entrai dans une petite chambre au dessus d'un commerce et remplis un sac de choses utiles pour un long voyage, soit couverture, armes et autres effets personnels. Sans perdre une seconde, je quittai l'immeuble en bousculant les ouvriers qui commençaient leur travail sur mon chemin. Après plusieurs minutes de course, j'arrivai enfin devant la seule entrée de la ville, Vinobrok-Irmik ( "Les portes qui se souviennent" dans la langue des hommes). Le seul moyen pour moi de les passer était d'attendre le bon moment...